Comme notre manière de vivre les expériences que nous traversons architecturent nos réseaux cérébraux, nous sommes les architectes de nos émotions.

Ici, quand on a prit conscience de cela, nous avons conçu Amæ : ça crée pour vous des expériences de silence, des instants où prendre de la hauteur permet de s’écouter en son âme et conscience. Alors, à partir de ce que l’on sent là, on peut générer une manière d’agir juste et sans perpétuer à l’infini des ressentis d’un autre âge.

Car peu d’espaces nous invitent à cette innovation là – or la conscientisation nécessite du temps. Le temps de l’expérience et de son incorporation ; le temps de l’éducation ou plus précisément de l’auto-éducation.

Que ce soit en lisant ce billet ou ailleurs, il est plus que nécessaire de trouver des sources où mettre ses connaissances à jour – et tout particulièrement dans le domaines des émotions car ce sont elles, la fréquence de transition entre les pensées et les actes. E-motion – ce qui met en mouvement. Si je ne le sens pas, même si je veux, je vais lutter un peu et dans la durée, néant, nada, rien ne se passera : je ne ferais pas !

Mais pourquoi je ne le sens pas ? Quand est-ce une intuition et quand est-ce autres choses, comme par exemple la nostalgie d’une mémoire oubliée, la peine d’une interprétation obsolète ou l’irritation d’une pensée parasite ?

Comme je l’ai entendu l’autre jour à la radio, « gérer » les émotions ( et notamment au travail) est un apprentissage indispensable… Or c’est un fait : les émotions, ça ne se gère pas, ça se sent – et souvent se re-sent. Si la gestion est inopérante, c’est que ce ne sont pas des objets matériels ; ce sont des informations de nature sensitive, sensible, ce sont des signaux – corporels. Au travail ou ailleurs, on y est (et on en revient) avec son corps ! Et ce que l’on vit mal au travail nous impacte forcément – à moins de se dissocier. C’est à dire ? A moins de penser : je suis là mais je suis aussi ailleurs (encore à la plage par exemple ou dans mon rêve d’un autre boulot, d’une autre relation hiérarchique, d’une autre vie pro ! ) ; je suis là mais je ne suis pas là. Or dans cet état, l’on est extrêmement suggestible, en d’autres termes poreux aux influences et notamment à celles qui émanent des émotions des autres… Alors comment on va s’en sortir – sans gérer ?

I. En comprenant

Dans son ouvrage « How Emotions Are Made »*, Lisa Feldman Barrett propose ce qu’elle nomme un « nouveau paradigme » au sujet de »la théorie de l’émotion construite ». Je cite : « Une émotion est la création par votre cerveau de la signification de vos sensations corporelles, en relation avec ce qui se passe autour de vous dans le monde. » D’après cette éminente chercheuse, les émotions seraient des propriétés émergentes du système composé par nous-mêmes et le monde dans lequel nous vivons.

A propos de la nature auto-organisatrice et émergente des émotions, elle dit aussi : « Les émotions ne jaillissent pas du visage ni du maelström du noyau interne de votre corps. Elles n’émanent pas d’une partie spécifique du cerveau. Aucune innovation scientifique ne révélera miraculeusement l’empreinte biologique d’une émotion. C’est parce que nos émotions ne sont pas intégrées, attendant d’être révélées. Elles sont créées. Par nous. Nous ne reconnaissons pas les émotions et nous ne les identifions pas : nous construisons nos propres expériences émotionnelles, ainsi que nos perceptions des émotions des autres, sur place, selon les besoins, grâce à une interaction complexe de systèmes. Les êtres humains ne sont pas à la merci de circuits émotionnels mythiques enfouis dans les parties animales de notre cerveau hautement évolué : nous sommes les architectes de notre propre expérience« .

Ma vie m’ayant conduite à cette conclusion, j’avoue que cette proposition m’intéresse au plus haut point. Hâte de suivre la suite de ses recherches.

« Sans sentiment ni émotion, un champion comme F. Manaudou n’aurait pas été capable de réaliser ce qu’il a fait » a écrit quelque par Antonio Damasio. Je sais, l’association des ressentis, de ce que l’on se figure (autrement dit de l’imagerie mentale) et de la pleine conscience est d’une efficacité toujours joyeusement surprenante… Alors en attendant, j’ai lu son ouvrage*. Même si son cadre de référence n’est pas post matérialiste, la curiosité pousse tout de même. Pour lui, les sentiments sont primordiaux – ce qui est plutôt novateur comme conception dans notre culture ambiante, rationnalisante depuis des lustres. Il démontre même comment les besoins humains conduisent à des sentiments et comment ces derniers alimentent des technologies et des pratiques qui nous donnent une culture justement, née de mécanismes tout sauf linéaires.

« Homéostasie » est le nom qu’il propose pour qualifier les processus créant des sentiments, notamment ceux qui conduisent ensuite au déploiement de la culture – je cite : « L’homéostasie est l’impératif puissant, non pensé, non dit, dont la décharge implique, pour tout organisme vivant, petit ou grand, rien de moins que de durer et de prévaloir. » (….) « endurer » est le besoin de survivre ; « prévaloir » est plus subtil – rarement conscientisé.

Cette homéostasie « garantit que la vie est régulée dans une fourchette qui n’est pas seulement compatible avec la survie, mais aussi propice à l’épanouissement, à une projection de la vie dans l’avenir d’un organisme ou d’une espèce. » Selon A. Damasio, les ressentis sont des expériences subjectives de l’homéostasie fonctionnant selon les modes d’auto-organisation de cette même fonction. Et les cultures s’établissent de la même façon – c’est pourquoi nous en sommes responsables.

L. Feldman Barrett focalise son attention sur les processus par lesquels les émotions sont construites. A.Damasio lui, défendant aussi l’idée que les sentiments et les émotions sont des constructions émergentes de nos perceptions et de nos expériences corporelles, se figure que ces sentiments sont les moyens par lesquels nous construisons le monde qui nous entoure – et les cultures qui nous permettent de nous y intégrer.

Cette complexité, sous-tendue par le mécanisme d’auto-organisation est bien loin de la tarte à la crème du cerveau reptilien qui nous enferme dans une conception assez binaire de nos options.

Le cerveau, comme le monde, comme nous-même ou la manière dont nos ressentis émergent et dont le monde qui nous entoure les reflète et se crée à travers elles est un système complexe : « C’est la complexité, et non la rationalité, qui vous permet d’être l’architecte de votre expérience » écrit même L. Feldman Barrett. La complexité est notre nature. C’est peut-etre aussi ce qui fait dire à H. Reeves que notre mental humain n’arriverai jamais à saisir le mystère qu’est l’univers – ou la conscience.

Cependant, s’il ne peut le saisir intellectuellement, nous en faisons bien l’expérience : nous sommes vivant. Avec un peu de bon sens, on devrait pouvoir faire le tri dans les émotions – et apprendre pas à pas à laisser émerger notre aptitude à sentir.

Pourquoi c’est si important ? Parce que ces deux chercheurs sont d’accord sur ce point : nous construisons notre propre sens du monde. Nous sommes en effet « les architectes de notre propre expérience« . Toutes ces constructions se développent avec le temps – et du temps, il en reste assez peu je crois pour construire une nouvelle façon de donner un sens au monde, non ? Alors comment on va s’en sortir, concrètement ?

II. En clarifiant ce que l’on ressent (par soi-même si on veut s’entrainer à vivre chaque jour un peu plus en mode conscience )

Je vais encore me faire recadrer par ma fille qui pense, à raison, que mes articles sont trop longs… je pourrais en faire deux, ou trois, j’en ferais même un cours. En attendant, les lectures de neuroscientifques de renom convergent dans le même sens que mon ‘expérience : les émotions qui nous contraignent à réagir émergent des pensées. Or tout de notre perception passe par nos constructions mentales, nos représentations de la réalité – celles que l’on reconnait s’accorder autant que celles que l’on a préféré (ou dû) oublier. C’est ça que l’on gagne à observer activement.

Vous voulez voir ce que ça veut dire, les émotions sont des créations ? Des créations ancrées dans les pensées.

Souvent, nos pensées, nos croyances (qui, si elle aident un jour, finissent souvent par occulter de nouvelles compréhensions possibles) échappent à notre conscience. Pourtant, il suffit de les observer… Et si c’était vrai, que l’on créé ce que l’on vit à partir de ce que l’on pense ? Voila comment je ferais si je savais qu’à chaque instant on crée sa vie dans le sens de l’épanouissement de notre potentiel – ou dans l’autre sens !

Je vous offre la petite routine mentale bien utile au quotidien pour clarifier ce que l’on crée et retrouver l’usage conscient de notre propre faculté de sentir. Je l’utilise même au boulot, je j’utilise partout, dès que je sens que l’émotion déborde – et que je vais réagir sans conscience. Elle me permet de mieux me connaitre autant que de mieux communiquer. Elle est intérieure – et donc elle est rédigée pour se parler à soi-même, en mode « tu ».

Comme avant toute mise en œuvre des facultés de la conscience, je te propose de fermer les yeux et en les fermant, automatiquement, sentir comme si tu étais projetée dans la lumière aussi étincelante que celle du soleil. Tu sais, le soleil est la source de la vie… ressens cette lumière radieuse, vivante… rien à faire, juste ressentir ce flamboiement… en devenant cette lumière… fusionné(e) en elle un instant, comme une goutte d’eau qui rejoint l’océan, c’est tout.

En rouvrant les yeux, je me prends ce que j’ai sous la main : ce à quoi je fais face maintenant. Ici. Tiens par exemple, un conflit (ça marche aussi avec une fascination, n’importe quoi qui nous fait quitter l’émotion fonctionnelle de base : une quiétude sereine, légèrement teintée de joie).

Tu l’as ? Dans ce conflit, prend une situation précise, un instant qui est clef…. Avec ton chéri, ta mère, un ex, un enfant… un boss, un relou, une chineuse, un/une (X).

Depuis près de 10 ans et le shift mental que j’ai fait une nuit où j’ai essayé ce qui me semblait le plus impensable (mais j’avais déjà tout essayé sans succès), j’ai mis au point un petit processus tout simple qui fait partie de mon art de vivre et sert utilement à dépasser le ressentiment en deux deux. Il est librement inspiré du questionnement de la douce Katie Byron, de connaissances d’énergétique et autres.

Prête ? Tu as cet instant emblématique du conflit (ou de la fascination) ?
Alors tu peux prendre un papier et un crayon et écrire ta réponse aux questions : Comment tu te sens et comment tu juges cette personne à cet instant ? Sors tout de ta tête, tout ce qui te vient, couches le sur le papier.
Et quand tout est sorti, écris simplement une dernière phrase qui synthétise tout :
« Je ressens de la/ du (… décris l’émotion)…. À cause de (X) car elle/il (… décris cash ce qu’elle fait qui te cause l’émotion) » .

C’est bon ? Relis la phrase qui synthétise tout : Comment ca pourrais être encore mieux, plus précis, concis ? Voilà : ce qui résume tout en une phrase, c’est ton jugement sur la personne qui suscite l’émotion. Parfois, ça peut piquer parce que l’on se défini justement en contrepied de ça ; parfois ce jugement décrit tout ce que l’on exècre…

Ok. Phrase : c’est fait. Réserve à plat au chaud comme dirait le fameux cuisinier P. Etchebest 😉

Ensuite quand tu as bien ressenti autant que nécessaire, c’est à dire autant que tu as envie :
stp tu peux reprendre le stylo et continuer à écrire…
Relis la dernière phrase. Et demandes toi : Est-ce que c’est vrai : Oui ou non ? Juste note.
Et maintenant, si c’est oui, demandes-toi un instant ; es-tu certaine que c’est vrai : Oui ou non ? Note à nouveau ta réponse ; il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse.

Maintenant on va observe l’émotion : demandes-toi : elle est à combien ? Entre 0 et 10 : de 0 (même pas je ressens quoi que ce soit), 2 (cette émotion est en train de disparaitre) … à 10 (elle est au max) ?
Notes simplement le chiffre qui te vient.

Figures-toi maintenant la réponse à quatre autres questions, A et B – puis C et enfin D :

A/ Ce que ca te fait, ressentir cette émotion : ressens et observe : Elle vient d’où dans le corps, son origine ?
Mets ta main dessus… et écris ce que tu ressens.
Et si tu pouvais voir : Si c’était… une couleur, un paysage ? Prend la première image qui te vient… avec le son… et l’odeur. Fais son portrait chinois.
Quand tu l’as bien en main sur l’écran mental, prends le ce paysage, comme si tu le mettais dans cette main dans une boule à neige ou une sphère, une sphère baignée de lumière flamboyante.

B/ Qui tu serais sans ça ? Ressens et observe cette femme que tu es sans la pensée « (remets ici ce que tu as écris, ton jugement à propos de cette personne) »
D’où ça vient dans ton corps ? Mets ton autre main dessus…
Et si tu pouvais voir : Si c’était… une couleur, un paysage ? Prend la première image qui te vient… avec le son… et une nouvelle odeur. Un autre portrait chinois.
Quand tu l’as bien en main sur l’écran mental, prends le ce paysage, comme si tu le mettais dans cette autre main dans une boule à neige ou une seconde sphère, elle aussi baignée de lumière flamboyante.

Et pendant que l’on peut laisser l’Intelligence créatrice de nos vies s’occuper de tout, si tu veux on va s’occuper de revenir à soi.

C/ Reprends la phrase « le jugement sur la personne » et réécris la en remplaçant « il…» par « je… »
Et observe ce qui te vient… prend la situation que tu as décrites au début et demandes toi : en quoi dans cette situation, je fais l’expérience de « le jugement qui suscite l’émotion« .

1 / A l’origine dans le questionnement, il s’agit de trouver un instant (puis un second, puis un troisième) dans ta vie où tu fais cette expérience d’être cela, de pouvoir faire cela… un instant qui a tout à voir avec ce qui amène la pensée « le jugement qui suscite l’émotion ». Quand tu l’as : ne fais rien. Observe. Laisses cette femme, cette fille que tu étais ressentir et laisse passer cette émotion… Tu peux aussi la laisser se projeter dans le soleil, dans l’écho, comme tu l’as fait au début… la laisser elle le faire et la laisser ressentir le flamboiement… c’est tout (ça peut être une situation où tu es avec la personne ou une autre, mais ça peut être aussi une situation qui est relative à une expérience que tu fais toi, vis à vis de toi-même).

Aujourd’hui, je te déconseille de le faire car en fait, la situation actuelle embarque ce sens – et ça suffit amplement pour traverser l’émotion. Il suffit de se demander : en quoi face à cette situation, je fais l’expérience de « le jugement qui suscite l’émotion » ? On peut faire avec le passé mais ces situations sont liées avec des énergies anachroniques donc je ne le fait plus pour moi – et je ne le recommande pas. C’est très intéressant intellectuellement mais c’est plus efficace de tout remettre, les causes et même celles qui nous échappent, dans la lumière qui crée la lumière… jusqu’à sentir que l’on a retrouvé l’état émotionnel de base : un calme inné, légèrement teinté de joie.

Ça y est ?

D/ Places tes mains ouvertes devant toi – et regardes : qu’est ce que tu as entre les mains, ? Quelle image/ paysage / parfum te vient sans réfléchir ?
Observe – c’est tout.

Et maintenant, l’émotion du départ, elle et à combien sur l’échelle de 0 à 10 ? A partir de 2, elle commence à disparaitre… Si <2 : plonges tes mains dans le soleil et devenant lumière, une fois que tu ressens le flamboiement, replaces les deux mains sur les endroits du corps d’où tu as enlevé les paysages – et laisse la lumière flamboyante remplir les vides.

Si >2 : ne fais rien. Ressens l’émotion… peut-être qu’il y a une autre phrase… qui te vient… « Je ressens (une autre émotion) à cause de (X) car il/elle … (décris ton jugement qui suscite l’émotion)».
Notes la et mets la de côté. Il serait utile de refaire le processus avec elle depuis la première étape.
En attendant, finissons cette étape : plonges tes mains dans le soleil et devenant lumière, une fois que tu ressens le flamboiement, replaces les deux mains sur les endroits du corps d’où tu as enlevé les paysages – et laisse la lumière flamboyante remplir les vides – et envelopper notre corps et ce qui l’entoure.

Ça a été ?
En faisant cela, je prends conscience que mes pensées créent mes émotions – sinon, je ne ressens pas particulièrement ce qui se passe au niveau de mes sensations corporelles, c’est neutre.

Ainsi, ma sphère émotive et ma sphère mentale s’éclaircissent. Assez vite, il va me venir de nouvelles idées pour faire face aux circonstances de la meilleure manière qui soit car je suis de nouveau sereine.

Petit à petit, je quitte le conditionnement pour entendre la voix de la conscience. L’intuition, c’est souvent une suggestion toute simple, qui vient sans réfléchir et ne s’impose pas – elle est délicate – donc pendant deux ou trois jours, quand quelque idée m’effleure, j’évite de couper court en me disant : « Mais non ce n’est pas possible, c’est inimaginable etc… ». Lorsque j’ai une petite idée qui me vient, même si elle me semble farfelue au premier abord, j’écoute – et je la suis.

Cerise sur le gâteau, je nettoie l’atmosphère mentale et ça bénéficie à tous ceux qui m’entourent. Ma très sérieuse dose d’attention permet à la fois de m’appliquer à clarifier mes ressentis ET à régénérer notre environnement vibratoire, sans même y penser.

Allez ça va aller, on va y arriver et dans le prochain billet, je ferais état des trois questions d’A. Loyd, pour montrer que dans l’existence, on recherche toujours un état – d’âme ; et que tous ces états que nous recherchons nous les avons déjà en nous – même si on attend que les circonstances externes nous accordent la possibilité de les atteindre.

D’ici là, si vous bloquez, je me ferais un plaisir de guider votre attention à travers ce parcours. Avec un peu d’entrainement, ça se fait aussi facilement qu’un enchainement de pilates ( c’est pareil en fait, mais avec les muscles cognitifs ).

III. En méditant ou en s’exerçant à la pleine conscience/présence – ce qui est une voie plus directe car il n’est aucunement besoin d’explorer le passé pour faire face à ce qui reste de ce qui en découle et se manifeste à l’instant. Oui, en vrai, c’est un peu comme lorsque vous pansez une plaie ; peu vous importe comment vous vous êtes retrouvé(e) dans cet état.

La capacité à être conscient des circonstances et à y faire face en associant les informations sensitives se cultive lors d’une activité toute simple, la méditation. Dans cet état, ce qui se modifie c’est votre manière de voir (l’état en lui-même est aussi naturel que tous les autres correspondant aux fréquences cérébrales). Que se passe-t-il alors ? Vous n’êtes plus identifié avec une représentation mentale, vous plongez à travers les sens, dans la sensation de vie, régénérante en elle-même. Les mystiques ont d’autres interprétations mais ce n’est pas ce qui nous intéressent ici car chacun de nous a ses croyances et plus on vit dans cet état de pleine présence, plus ce que l’on découvre s’élargit et s’affine, s’éclaircit – donc pas besoin de s’encombrer de concepts pour faire l’expérience de s’en affranchir 😉

Les audio de méditation que nous proposons ont ça de différent qu’il devient avec eux inutile de lutter toute sa vie avec l’impression d’être sous l’emprise de ses émotions. Demain, vous vous réveillerez peut-être de mauvaise humeur et vous ne saurez pas pourquoi – mais vous saurez quoi en faire et votre attention durant journée entière ne sera pas polarisée par ce ressenti inexpliqué. Ailleurs, méditer ne vous libère pas de ça. Or c’est si simple de s’entrainer à être conscient et à faire face créativement quand on a appris comment faire. Créatrice, nous le sommes par nature ; il s’agit simplement de réhabiliter ces compétence et de les utiliser en conscience. Par ailleurs, si vous recherchez la compréhension, elle arrivera d’autant plus facilement que le ressenti ne bloquera plus sur les pensées. Plus serein(e), la qualité du sommeil et la faculté à se concentrer découleront aussi de ces expériences que l’on s’accorde. En joy 😉

Amæ. Notre application est disponible à compter de décembre 2021 ici. Méditations/ Présence/ Énergie/ Échauffement des aptitudes créatrices – et bien plus encore.

Texte d’audio seul (envoi courrier) : 35 € / 5 envois complets (envoi courrier) ou accès à vie en ligne : 132 €. Paiement possible en 10 fois 14€. 14 jours d’essai gratuit et tarif étudiant sur demande.

À compter du 1/12/2021 : Calendrier de l’avent (accès gratuit) : 25 jours, 25 fois 4 min pour se réjouir des multiples saveurs du don de vivre. Accès à un nouvel audio chaque jour 365 fois 5 min dans l’app. En l’utilisant, traversez une année réenchantée au quotidien et arrivez à Noël dans un état d’âme propre à célébrer la renaissance des forces radieuses de votre nature. Et cette année plus aisément peut-être, les illuminations des rues feront-elles écho à celle, inaltérable, de votre cœur.

NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion.

Une question ? C’est par ici.

*Lisa Feldman Barrett (2017), « How Emotions Are Made : La vie secrète du cerveau » New York, ed. Houghton Mifflin Harcourt et Antonio Damasio (2018), « L’étrange ordre des choses : Life, Feeling, and the Making of Cultures », New York, ed. Pantheon.

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