Ecole de la création * par la présence

Prends en main ta capacité à créer. Recrée différemment sans perdre de temps à combattre. Tu veux transformer ce qui ne va vraiment pas ? Fonde et déploye pleinement ton système de transformation qui te transeformera en source inépuisable d'avancée et de création florissante. Donnes-toi le cadre, les connaissances et la constance pour le réaliser. On t'apprend à changer, régénérer à volonté énergie, réaction, relation, situation, activité – réinventer dans l’art, la recherche, l’entreprenariat, la tech, l’éducation, pour le plaisir de donner vie à un rêve. Et le tien ? #presenceinitiative #connexionvivante #mindsetdelexcellence #sensitivitécréatrice #creationculture

Si la vie est voyage, faisons un bout de chemin ensemble

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A chaque instant de notre vie, on se lie, on noue, on dénoue, on renoue des relations, n’est-ce pas ?

On, c’est nous ; on se lie, on se relie, on se délie dans toutes les dimensions de notre existence : avec les autres, ceux que l’on aime le plus, ceux que l’on n’aime plus, ceux que l’on n’aime pas du tout ; on est lié avec une émotion, un désir, un projet, un lieu, un rôle, un objet, une pensée, une image ou une idée de soi, de ses capacités… on est attaché à un rituel ou une croyance, avec ce qui vit, avec l’élan de vie qui nous anime.

Notre société tend de plus en plus à faciliter le fait de se relier : la connexion est partout. Pourtant, lorsque l’on parle de connexion, même sans fil au travers d’ondes invisibles à l’œil, prend-on complètement conscience de ce que cela implique ?  Prend-on conscience que se relier, c’est comme avec un lien tangible, à la fois le lien lui-même, ses attaches et à la fois ce qui passe à travers lui ? Essayons de rendre tout cela plus concret pour mieux l’appréhender, à la lumière des reifications et de l’imagination.

Le lien lui-même, qu’est-ce que c’est ? En grec ancien, c’est une racine. En langage contemporain, c’est un fil, que l’on trouve et que l’on peut perdre, parfois suspendu. C’est aussi un cordon, un lacet, une chaine, une liane, une fibre optique, une ficelle, un bout ; parfois il brille ou il est plus sombre, transparent ou opaque, il est doux ou brute, il est froid ou brûlant, il est relâché ou tendu, il est fluide ou tordu ; il a parfois une pulsation ou plus ou moins d’inertie, il est fait de petits fils ou il est dense comme du caoutchouc, il ondule ou il est tout autrement … il a mille visages. Comme tout ce qui est vivant, il nous parle.

Pour être utile, le lien lui-même est aussi important que la façon dont on l’attache, la façon dont on fait le nœud. Nouer une relation avec quelqu’un ou quelque chose, dans la société ou dans l’intimité de notre monde intérieur, c’est créer un nœud ; et même deux : un à chaque extrémité du lien. D’un côté ou de l’autre, le nœud peut être éphémère, il peut être souple, il peut être grippé, il peut être coulant, il peut être solide ou nous lâcher, s’inverser …

Ce n’est pas obligé que de chaque côté ses caractéristiques soient identiques. Parfois il est fixe d’un côté mais pas de l’autre. De l’autre, il peut-être noué… Parfois, le nœud est plus ou moins adapté au fil dont il est fait … Pourtant, c’est aussi l’adaptation des nœuds qui feront la qualité du lien, sa capacité à se tendre, à se détendre – qui formeront notre capacité à s’entendre.

Et bien sûr se relier, ce n’est pas seulement la connexion elle-même ; c’est aussi l’énergie, l’information qui passe dedans : il y a un lien qui tire, qui pousse, qui pend, qui ligote, qui assure … parfois, il tire pour ligoter ou pour assurer, parfois il tire trop vite ou assure trop ; ça change au gré du voyage …

Les qualités de l’énergie qui passe dedans sont entendues d’un côté comme de l’autre. Des ficelles se tirent … ou sont tirées. Elles sont des notes de musiques qui s’assemblent pour faire une mélodie ou une cacophonie, parfois dansantes ou angoissantes, plus ou moins symphoniques, silencieuses, novatrices ou systématiquement identiques ou simplement quelque part entre les deux. Parfois sa pulsation légère active une envie immense de danser, de chanter, de vivre, parfois son tempo nous étourdi, un rythme lourd nous éteint. Tout dépend de la perception de chacune des extrémités, parfois largement indépendante de l’harmonie qui peut survenir entre elles … Cette harmonie transformant doucement en retour la perception indépendante au début et qui, un temps, ne l’est plus.

Parfois ces qualités sont intentionnelles, parfois elles se révèlent plus ou moins spontanément, comme par surprise.

Et tous ces éléments concourent à la qualité du lien. Le fil lui-même et les nœuds qui s’associent comme un trait d’union associe deux mots, transformant ainsi le sens de chacun pour inventer une nouvelle signification ; un lien comme un pont entre les deux rives opposées d’un paysage. Par lui peut tout passer – tout, et son contraire !

Enfin, nous avons des dizaines, parfois des centaines de liens dans nos vies avec nos compagnons, nos compagnes, nos enfants, nos familles, nos amis, nos relations… et l’on peut ajouter les milliers de liens intérieurs, avec nos espoirs, nos hontes, nos compétences, nos blocages, nos convictions, nos envies, nos rêves … c’est le lien qui les fait nôtre.

Certains liens nous tiennent au cœur, au ventre, nous prennent par la main, nous prennent la tête, nous retiennent la jambe ; d’autres sont accrochés dans notre dos, nous pendent au nez, traînent à nos pieds …

Ensemble, ils tiennent notre vie dans un équilibre plus ou moins résistant, penchant vers le nord ou le sud, exposé au soleil ou plutôt à l’ombre … S’il n’en reste plus qu’un, nous marchons sur un fil. Multiples, les liens tissent une vie sensible à la lumière, à la chaleur, chatoyante ou monochrome, épaisse ou mince, élimée par endroits et rafistolée à d’autres … qui nous drape, ont le parfum du printemps, celui de la liberté … Parfois sans goût, parfois  des goûts à l’infini, celui d’un liquide doucereux ou celui du sel … Parfois, la vie fait bouger les fils, comme les lignes…  Parfois coupé de soi, le manque nous pousse à chercher comment se réaligner dans le sens du tissu.

A chaque instant de notre vie, on se lie, on se relie, on se délie. Et si nous explorions nos façons de nous lier pour lire notre monde ? Savoir lire notre tissage, le connaitre. Notre métissage qui apparait peut-être, lorsque l’esprit fait corps. En même temps, pouvoir découvrir d’autres façons de se lier, celles qui vont nous intéresser et qui peut-être nous correspondront mieux, de nouvelles possibilités pour choisir la façon la plus utile. Se délier de celles qui nous empêchent d’avancer ; apprendre à maintenir un lien qui ne soit pas une entrave, ou encore nous attacher à ce qui nous fait grandir, nous épanouir, réaliser le meilleur de nos potentiels et de nos relations, avec les autres ou avec soi-même.

Au fond, la qualité de notre vie n’est-elle pas composée par la qualité de ces liens ? Certains n’existent plus que dans nos souvenirs, d’autres n’existent pas encore que dans nos désirs. Parfois on a besoin d’avancer, un pas lié au suivant par un mouvement !

Quelle est la qualité des informations que nous faisons passer à travers les liens qui, de bout en bout, créent notre univers ?

Jusqu’où sommes-nous libres de tirer sur le cordage pour lever les voiles ? De choisir notre façon de nous lier ? Jusqu’où nos attachements sont-ils conditionnés ? Est-il possible que dans ce domaine pourtant essentiel de notre nature, nous fonctionnions globalement en pilotage automatique, comme par défaut, sans en avoir pris conscience jusqu’alors ? Alors même que notre capacité à créer notre destinée ouvre la porte à notre plus grande force, à notre plus éclatante joie ?

Et même temps, ce sont nos connexions qui forment notre individualité.

Alors, si je décidais de savoir comment me lier, quels seraient mes liens bénéfiques permettant de tisser une vie chaleureuse, nourrissante, pour moi, pour les autres, le monde ? De la même façon, qu’ai-je appris au sujet de se délier ? Pour se lier à nouveau autrement ou avec d’autres, ( amis, amours, emmerde et aussi émotions, pulsions, impulsions, … ).

Se relier est vital à tout être humain ; relié l’un à l’autre, chacun est comme uni avec l’autre, pour donner et recevoir des informations. De préférence sans tendre ni se tendre, juste tendre avec soi. Alors comment le point de raccordement, ce centre d’appartenance, parfois partagé à de multiples niveaux, s’active-t-il de la meilleure façon qui soit ? Se dé-inhibe-t-il lorsque nécessaire ?

Par-delà cette connaissance et des réponses aux légitimes pour quoi, saurais-je seulement faire ? Peut-on agir mieux, sans savoir préalable ? Ce savoir doit-il être conscient ? Avancer en marchant, ici, maintenant, simplement en intégrant à nos existences les liens qui se présentent et que, par défaut, nous évitions soigneusement d’appréhender ? Car est-il possible de transformer quelque chose que l’on n’a pas appréhendé ?

Dans Savoir attendre pour que la vie change , F. Roustang écrit que par un conflit, le tissu que composait l’existence entière a été déchiré en un ou plusieurs points. Que le savoir comme explication est dénuée du pouvoir de faire disparaître l’accroc. Qu’il faut faire appel à quelque chose qui adopte le mouvement de la trame et de la chaîne pour rétablir l’unité rompue. Entre l’esprit et la lettre. Ce quelque chose ne peut être qu’un savoir qui soit déjà action, un savoir qui soit à la fois connaissance, mouvement et force. Si l’on veut comprendre quelque chose, ne faut-il pas d’abord le faire ?

Se pourrait-il que le faire émerge lorsque l’on établi un lien avec la possibilité et l’invention, le changement de registre ? De sorte que la formulation de ce qui est à faire se résumerait à trouver comment vous engager sur un chemin que vous ne connaissez pas et que je connais moins encore, pour aboutir en un lieu que vous ignorez, en vue d’accomplir ce dont vous êtes incapable ? Ça pique, n’est ce pas ? La créativité est partout, pourtant qui s’y exerce en son âme et conscience ?

Cette structure est née de notre passion pour la connexion. C’est elle qui nous lie et nous relie. D’abord à nous-même puis entre nous. Quoi de plus passionnant que de contribuer à explorer cet immense réseau, a dépassionner le débat et par delà les mots, à prêter l’oreille permettant de s’entendre, dans une activité commune ?

Notre but est de créer et nourrir des liens qui libèrent d’autres possibles, libère la capacité de créer, plus de saveur de vivre. A vivre avec nos ressentis. Car ne sont-ils pas le pont entre les mondes intérieur et extérieur ? Ce que l’on ressent dedans et nous met en mouvement dehors – ou nous retient. Ils nous amènent à une croisée des chemins. Ceux à notre portée, dans nos cordes. Et il suffit parfois simplement de transformer notre état d’âme pour faire apparaître des liens qui font que l’on se sent mieux, que l’on respire mieux, que l’on est plus inspirés, plus inspirants, que l’on a une meilleure vitalité, que l’on est plus attentifs, plus confiants, plus présents, mieux impliqués, plus intuitifs, mieux autonomes, plus libres et plus solidaires.

Nos aspirations sont celles d’un homme, sky is the limit x d’une femme, l’adversité renferme les opportunités les plus in attendues.

Nous avançons en alliant expériences personnelles et résultats de recherche, reliés par nos inspirations ou nos réflexions. A commencer par ceux relatés en novembre 2015, lors d’une conférence, par Robert Waldinger, aux termes d’une longue, d’une très longue étude. Pendant 75 ans, des chercheurs de la prestigieuse Harvard Medical School ont suivi à la loupe le quotidien de 724 hommes pour aboutir à la démonstration qu’une bonne vie est tissée de bonnes relations. Plus récemment, Bronnie Ware, infirmière australienne, a consigné le fruit de son enquête auprès des patients de l’unité de soins palliatifs dans laquelle elle travaille. Elle conclue que les 5* plus grands regrets des mourants sont tous lié à notre capacité individuelle d’inter-action. Bref, que le lien commence avec soi.

Entre les deux, Stuart Brown postule que le jeu est notre nature ; que c’est dans ce plaisir sans but que se forge notre créativité, notre intelligence, notre élan et nos apprentissages les plus fondamentaux. Or nos rôles de parent, d’amant, de pote, de fils, de sœur, d’artisan, d’artiste, d’employé, d’élève, de citoyen, d’entrepreneur, ou tout autre … demande avant tout de la créativité : une improvisation constante, un ajustement renouvelé et surtout de la joie. Car créer, c’est se mettre en état de connexion avec l’intuition, la curiosité, la douceur, la beauté éclatante du monde et aussi sa beauté cachée. Pas à pas. Dans le sens merveilleux du vivant.

Par cette voie, Transeformind de naître ; c’est comme un bébé qui, regardant le monde avec émerveillement, va grandir à travers ses liens. Et réciproquement 😉 Avec le temps, souhaitons-lui d’embrasser de plus en plus vastes possibilités, contribuant ainsi à étendre celles de tous. Alors, on le fait ensemble ? Ce bout de chemin qui vous échauffe pour créer ce qui vous tient vraiment à cœur.

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*Les 5 regrets sont: 1.  J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi – 2. J’aurais dû travailler moins – 3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments – 4. J’aurais aimé garder le contact avec mes amis –  5. J’aurais aimé m’accorder un peu plus de bonheur.

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