Ma petite (enfin, plus si petite, soyons objectif elle a déjà 13 ans) dernière s’assoie dans la voiture en soufflant. Il est 13h51 et la reprise de ses cours sonne à 53 – ou 55, je ne sais jamais…
… j’ai un peu la fâcheuse tendance à vivre hors du temps, ou à le rallonger en procrastinant, mais c’est pas le propos. Ma petite dernière donc, s’agace de peur d’être en retard. Normal. Je suis sereine, je prends ça cool ; je lui répond avec douceur, je la comprends, j’essaie de calmer le jeu en la rassurant. Ça c’est en 2019. En 2009 ou si je ne me sentais pas zen dutout, j’aurais réagis sur la défensive.
La défensive, c’est Facile à remarquer : FFF : Fight (Arrhh je me sens mal, tu m’enquiquines !? Tiens, prends une grosse soufflante dans les oreilles), Flight (cause toujours dans 5 min t’es descendue du véhicule, je me sauve et la prochaine fois tu prendras le bus !) ou Freeze (je n’ai plus rien à dire, rien, je me sens trop nulle, c’est de ma faute, toujours en retard, pas assez à l’heure, pas assez… bonne mère !). On a de la chance, aujourd’hui je suis zen et la comprendre ne me demande aucun effort ! Enfin, de la chance… ou la récolte du fruit de la longue aventure, conçue chaque jour 😉
Voila le front office de ma (chouette) capacité à tisser ce dont je rêve avec mes enfants. Sans exclure aucune émotion, c’est normal aussi ! En back office, qu’est-ce qui se passe dans mon cerveau (et par la même occasion, dans le cerveau de tous les gens qui vivent n’importe quelle interaction) ? Bien dans les deux cas la même chose : l’influx nerveux passe à travers les circuits émotionnels AVANT de passer par ceux du cognitif conscient. En d’autres termes, ce que l’on éprouve émotionnellement conditionne notre façon de penser, c’est à dire de voir les choses. Ni plus, ni moins. CQFD : il n’est pas possible de « mettre les émotions de côté« . Pas plus dans la voiture qu’à la maison, à l’école ou dans n’importe quel boulot, qu’il demande du cœur ou n’en demande pas ! Que l’on en soit conscient ou non, on va être animés à travers des émotions. Et l’interaction ainsi impulsée va générer un retour de la personne en face, qui à son tour va influer sur nos émotions. C’est là que ça devient marrant ou moins drôle, c’est selon : mes joues vont changer de couleur, mon rythme cardiaque s’accélérer ou se ralentir, ma chimie intérieure va s’activer pour renforcer mon état… au choix !
Enfin, choix, c’est vite dit. Viktor Frankl a écrit « Entre un stimulus et une réaction, il y a un écart. Dans cet écart réside votre pouvoir de choisir votre réaction. Dans votre réaction s’étend votre pouvoir de croissance et de liberté« . J’adore cette phrase ! J’aime encore plus transmettre comment on fait pour que l’écart entre le stimulus et la réaction soit assez large et permette de choisir la suite de l’histoire. Et s’il était possible que les automatismes de défense ne s’activent que quand c’est utile et non d’une façon irrépressible, en détruisant les relations qui comptent, que ce soit avec moi-même, avec mes enfants, les autres, le monde et même mon avenir ? Sans cela, comment peut-on avoir sa vie en main ?
D’où Alive ! Concrètement, c’est une « méthode » qui tient en une phrase : investir sa vie avec la plénitude de la conscience pour créer en son âme et conscience. Parce que c’est dans notre nature d’avoir la faculté de créer grâce aux pensées, comme c’est dans notre nature d’avoir la faculté de bouger, grâce aux muscles. Et des muscles, ça surchauffe. ALors on a conçu un moyen pour échauffer sa capacité de créer. Ça s’appelle, Qree. L’idée, c’est d’entrainer sa créativité sans voile gris sur le cœur. Zen, ce sera juste une conséquence.
Qree entraine la créativité, tout en répondant aux besoins d’inspiration des créatrices/créateurs quel que soit leur domaine d’exercice (arts, entreprenariat, technologie, recherche, culture, société, etc…). Par conséquences, il génère un bénéfice secondaire non négligeable, celui de sortir d’un ressenti aveuglant récurrent ou d’une situation qui tourne en boucle sans faire naître quoi que ce soit de vivant.