Co-création studio

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Comment se recentrer ?

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Depuis quelques temps, je vois bien que ce n’est pas ça… Je partage parfois ce sentiment d’effondrement, perdant de vue le sens de ce que je vis, de ce que nous sommes en train de vivre, de ce que la planète vit !

A cet instant, je me sens comme l’argile sur un tour de potier dont la vitesse s’accélère, vous voyez ?

Quand le geste de l’artisan s’applique sur l’argile sans la centrer, voila ce qui se passe : elle ne s’élève pas. Ou si elle s’élève, elle subit très vite les déformations de la vitesse et tout à coup, elle s’effondre, blup, blup, blup… elle reprend une forme informe, elle redevient un « potentiel » quoi. Un tas, meuble.

Et être remodelée par les épreuves, ça me parle : en l’espace de cinq ans, tous les pans de ma vie se sont effondrés, l’un après l’autre. Le couple d’abord et la famille… puis la santé et enfin la profession… Cela m’a conduit par étapes à une refonte totale de ma perception du monde et des mécanismes de création de ce que l’on vit. Cela a eu un immense mérite : je me suis rassemblée en repartant de zéro – au propre comme au figuré. Pour reprendre forme, il m’a fallut m’ouvrir à l’inconnu, à la façon de l’onde oscillante concentrique qui apparait à la surface de l’eau lorsque l’on lance un cailloux dedans.

Pour autant, il restait encore à réintégrer. La seule différence, c’est qu’à mesure, les moment de découragement sont moins nombreux – mais cela ne les empêchent pas d’arriver, parfois plus sombres ! Ouvrir les yeux sur d’autres possibilités s’est fait en passant par la dépendance financière complète, en traversant le sentiment d’indignité et celui d’une inaptitude à la vie sociale venant du fond des âges. A mesure que chaque cercle qui se déployait, ma foi en les capacités de la conscience humaine s’étendait.

A postériori, j’observe comment à partir d’un effondrement, l’horizon s’est expansé, par mouvements circulaires. Ces « re-sets » ressemblent aujourd’hui moins à une catastrophe qu’à une sonnerie de réveil, indiquant à chaque fois qu’il est temps que ça change. Et à y bien regarder, j’ai toujours eu des voies de sortie plus douces… cependant, si je les ai parfois vues, je ne les ai jamais choisies.

Prendre du recul sur mes propres effondrements m’a permis aussi de comprendre que la fragmentation était un cadre de vue qui conditionnait… le maintient de la fragmentation de mon existence ! On peut imaginer que l’enfermement rétrécit les perspectives par mouvement circulaire aussi – façon porte-tambour-tourniquet. Parfois, c’est grâce à cette répétition que l’on prend conscience d’un frein invisible – avant que le dernier coup de semonce advienne. Depuis que j’ai choisi d’aller dans le sens de ce que je vis, j’ai plus d’énergie !

Même dans une culture qui porte peu d’intérêt à ce qui n’est pas mesurable, tout bien mesurer, peser présente un écueil : pour focaliser sur une tranche, on doit occulter le reste, dissocier, saucissonner. Par ici, j’ai la méditation ; par ailleurs, j’ai l’hypnose. De l’autre côté, j’ai la sensibilité, voire même l’hyper sensibilité. Là bas, j’ai l’imagination et la créativité (si je m’en reconnais l’aptitude). Encore plus loin (mais alors très loin), j’ai l’intuition, voire même la médiumnité et l’énergétique. Et puis dans un domaine à peine effleuré par quelques rares chercheurs psi, il y a la guérison par l’esprit.

Et si toutes ces compétences n’étaient pas fragmentées ? Il se pourrait même qu’elles forment l’alphabet de notre conscience, la gamme lui permettant de jouer la partition d’une vie.

Déjà, toutes reposent sur une seule compétence : l’attention.

Alors j’ai décidé de porter attention à ce que je vis. Et ce que je vis me rend à l’évidence : c’est complexe, inexplicable et fulgurant. Souvent, j’allume la radio et je trouve l’information qui me manquait pour orienter mon travail. La mesure tangible est-elle le meilleur outil pour se saisir de ce que l’on vit ? Nous savons aujourd’hui que les scientifiques cherchent l’origine de l’univers en lui-même dans la matière noire, l’énergie noire, l’intangible. Pendant ce temps, on continue à chercher notre équilibre dans des béquilles matérielles, externes…

Mon compagnon me dit toujours qu’un jour on finira bien par décortiquer tout cela en une fascinante démonstration. J’en rêverai. Dans ce domaine, la seule manière d’avancer est de reconnaitre que l’on est face à un mystère. Alors en attendant de le comprendre, on fait quoi ?

On peut attendre. On peut aussi faire mille autre choses, parmi lesquelles, le vivre avec le plus d’attention possible – en rassemblant ses esprits 😉

Quand j’étais petite, je ne méditais pas. J’étais présente à tout, à ma naissance et même avant de naître.

Je ne faisais pas d’hypnose. Je ne faisais pas de différence entre être ici, maintenant et être quelqu’un d’autre ailleurs, en mon imagination. Comme de nombreuses petites filles, j’apprenais en jouant à la maman. De fait, j’étais en hypnose tout le temps : le cerveau des bébés (jusqu’à 3 ans entièrement) n’est parcouru que par les ondes thêta (les ondes cérébrales de l’hypnose) et delta – et entre 3 et 8 ans s’ajoutent les ondes alpha basses fréquences.

Je n’étais pas hypersensible. Tout naturellement, je captais les états intérieurs de gens autours de moi. En apprenant à parler, mon jeu favori est devenu de finir les phrases des autres avant eux… C’était ma manière de leur faire comprendre que je les comprenais, que je ressentais leurs peines, leurs espérances. J’ai mis environ 40 ans à me défaire véritablement de cette habitude (c’est à dire arrêter d’anticiper ce que mon interlocuteur allait dire, automatiquement décryptées dans les modulations de sa voix).

Pour de nombreuses personnes de part le monde qui ont une pratique spirituelle, l’hypersensibilité, le ressenti est simplement la manifestation de leur capacité de connexion avec l’invisible. Dans certaines cultures, le vide n’existe pas ; tout est empli d’énergies impalpables qui influent sur nos décisions. Seule la conscience permet de reprendre la main sur ces influences. Une conscience de soi et du monde dont une part est, elle aussi, insaisissable.

De fait, le subconscient (accès par les ondes cérébrales thêta), la super conscience (accès par les ondes gamma) sont invisibles. Pour autant, cette mobilisation neurologique imprègne le corps, déclenchant une chimie complexe, ré-architecturant les connexions entre les neurones, changeant nos possibilité de choix.

C’est assez simple concrètement : tant que mon cadre de référence n’est pas rassembleur, je m’éparpille ! Je suis influençable : qu’est-ce que je choisi de mettre dans le champs de mon attention pour que je reste acteur de mes influences ? J’ai des représentations, à commencer par une représentation de l’intelligence et une du bonheur : qu’est-ce que je choisi d’expérimenter pour que je reprenne la main sur mes représentations, pour qu’elles m’élèvent et non me maintiennent dans les limites des habitudes d’action (croyances) et le replis ? Après tout, mes représentations, mes cartes mentales du monde, doivent servir à me faciliter la vie, à me repérer pour avancer – à ne pas me perdre, non ?

Nous sommes des êtres sociaux, plus que sociaux : l’épigénétique montre à quel point à tous les niveaux, chacun d’entre nous est un individu issu et tissé de ce qui l’environne. Ensemble, inertes et alertes, nous sommes l’environnement ! Parfois même, un environnement dans lequel ce qui est le plus loin est le plus proche et ce qui est le plus invisible est le plus pesant, influant.

Il existe une possibilité qu’à un certain niveau de conscience, rien de soit séparé ; que tout soit en tout et même que l’environnement soit en soi… Lorsque l’on concentre son attention d’une certaine manière ou d’une autre, on perçoit différemment. Et ces perceptions ré-génèrent ce que nous sommes, ce qui nous permet de générer de nouvelles idées, de faire de nouveaux choix, de créer de nouvelles possibilités.

Alors, ma botte secrète pour rester centrée ? L’attention, for ever. Choisir consciemment de la placer. La concentrer d’une manière régénérante. Par voie de conséquence, mon énergie se recentre puisque l’énergie suit l’attention. Je débranche de l’analyse, branche mon attention sur ce que je ressens et de là, réintègre avec des processus tout simples.

Et je fais ça comment ? En impliquant toutes les facultés de ma conscience en même temps, toutes les possibilités de mes ondes cérébrales qui sont tout le temps là, ensemble ! La même chose que quand vous faites du sport : à certains moments, ce sont plus les fessiers qui fonctionnent et à d’autres, plus les abdo. mais tous vos muscles sont là en même temps et se relaient. Rien ne fonctionnerait sans vos fonctions, même si vous n’êtes pas forcément attentif à votre digestion…

Au niveau mental ça commence par décider de me dire que j’ai conçu et j’ai choisi ce que je vis. Peut-être que le niveau auquel j’ai fait ce choix m’échappe. Les plus mystiques d’entre nous dirons que c’est mon âme ; d’autres remettrons la décision entre les mains du destin ou du hasard… Le fait est : je choisi le cadre qui me libère. Responsable, car je ne peux agir que sur ce dont je suis responsable.

Ensuite, y trouver un sens : en quoi cela élargit mon aptitude vivre en conscience, souveraineté ? J’ose à peine écrire mon aptitude à vivre en étant amour de la vie. Pour faire cela, pour atteindre l’état de la pleine conscience dans mon fort intérieur en face de n’importe quelle relation, j’ai longtemps utilisé le questionnement de Byron Katie. Dans la pratique, le premier retournement suffit.

A partir de là, je retrouve le plaisir, je retrouve le calme, la joie ; ce que je vis redevient aisé, léger, motivant, engageant par le cœur. Cette joie me donne le « la ». C’est elle qui le mieux me bouge, m’inspire, me donne envie, bien mieux que n’importe quelle autre émotion ! Quand on est joyeux, tout naturellement on écoute ceux qui nous entourent, on est disposé à la coopération, à la confiance, à toutes ces compétences humaines savoureuses.

Et c’est comme cela que je m’affaire, par la conscience de plus en plus dans les moindres gestes. En amplifiant le centre dans ma propre vie, je peux de plus en plus naturellement laisser opérer cette reconnexion à travers mon travail, un individu à la fois.

Porter attention – et voir où ça nous mène. Il y a près de dix ans, une nuit où je n’arrivais pas à dormir tellement j’étais submergée par les évènements, je me suis demandée  » Et si c’était vrai, ce que disent ces illuminés, que l’on crée sa vie, qu’est-ce que je ferais de différent que je n’ai encore jamais essayé ?« J’ai assumé cela – et ma vie a changé. En très peu de temps, ce que me submergeait s’est dissout. Disparu.

Aujourd’hui, un autre choix se présente : « Et si c’était vrai, que tout cet univers qui nous environne et dont nous faisons partie n’était que pur amour, source de sagesse, qu’est ce que je ferais de différent que je n’ai encore jamais essayé ?« . Eh bien assumer cela, c’est me plonger chaque instant dans ce que je vis, avec attention, énergie en mon âme et conscience – sans rien vouloir changer ni pour moi, ni pour les autres. Et quand je vois ce qui arrive, je comprends en quoi la gratitude est la clé du bonheur… ou peut-être même la grande porte !

Et vous ? Comment vous centrez-vous dans votre environnement qu’il soit familial, professionnel ou planétaire, lorsqu’il est atteint par des manières de vivre qui manquent cruellement de centre, de conscience ?

Amæ. Notre application est disponible à compter de décembre 2021 ici. Méditations/ Présence/ Énergie/ Échauffement des aptitudes créatrices – et bien plus encore.

Texte d’audio seul (envoi courrier) : 35 € / 5 envois complets (envoi courrier) ou accès à vie en ligne : 132 €. Paiement possible en 10 fois 14€. 14 jours d’essai gratuit et tarif étudiant sur demande.

À compter du 1/12/2021 : Calendrier de l’avent (accès gratuit) : 25 jours, 25 fois 4 min pour se réjouir des multiples saveurs du don de vivre. Accès à un nouvel audio chaque jour 365 fois 5 min dans l’app. En l’utilisant, traversez une année réenchantée au quotidien et arrivez à Noël dans un état d’âme propre à célébrer la renaissance des forces radieuses de votre nature. Et cette année plus aisément peut-être, les illuminations des rues feront-elles écho à celle, inaltérable, de votre cœur.

NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion.

Une question ? C’est par ici.

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