Ecole de la création * par la présence

Prends en main ta capacité à créer. Recrée différemment sans perdre de temps à combattre. Tu veux transformer ce qui ne va vraiment pas ? Fonde et déploye pleinement ton système de transformation qui te transeformera en source inépuisable d'avancée et de création florissante. Donnes-toi le cadre, les connaissances et la constance pour le réaliser. On t'apprend à changer, régénérer à volonté énergie, réaction, relation, situation, activité – réinventer dans l’art, la recherche, l’entreprenariat, la tech, l’éducation, pour le plaisir de donner vie à un rêve. Et le tien ? #presenceinitiative #connexionvivante #mindsetdelexcellence #sensitivitécréatrice #creationculture

Innover, ensemble

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On crée partout, tout le temps, jusque dans sa cuisine, dans ses conversations, par ses pensées…

L’innovation en est la continuité : c’est une création partagée et adoptée par ceux qui vont justement lui donner toute sa valeur en l’intégrant dans leurs vies pour une seule raison : elle leur parle !

Oui, car une création peut être un jour le point de rencontre des aspirations de toute une part de la société, comme un noyau peut un jour devenir l’olivier autours duquel le cœur du village se retrouve.

Ce sont les habitants qui le font advenir un centre de ralliement.

De la même manière, ce sont les preneurs, les « clients » d’une création qui la font advenir innovation. En ce sens, ce sont eux les innovateurs, véritables créateurs à leur échelle.

Innover, c’est donc en quelque sorte créer pour un futur commun qui est en train d’émerger… dont une part non négligeable de gens rêvent, souvent bien indistinctement.

Dont d’autres en discernent parfois les contours par fulgurances inexplicables.

Appelez ça l’intuition si vous voulez. Ça consiste à créer une réponse à l’avenir avant qu’il ne survienne.

Une réponse si désirable qu’elle contribue à faire arriver cet à venir, l’orienter un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout, dirait sans un mot la fleur effeuillée.

Seulement voilà, qui sait se mettre en état d’une telle communication ? Avant de penser à augmenter nos capacités, minute papillon !

Déjà, arrêtons de les diminuer, avançant à la découverte du mystère que nous sommes sans éluder l’impensable.

La première étape est de bien prendre conscience de ce qui est. De sorte que l’on puisse pleinement faire avec tout ce dont on dispose.

Oui, alors qu’y a-t-il dans mon monde aujourd’hui ? Il existe toujours et partout la terre, l’air, le feu et l’eau sans lesquels aucune vie ne serait possible, même si au niveau scientifique, on ne sait toujours pas vraiment d’où ça vient.

Dans mon monde, plus on connaît de choses plus on doit reconnaître que ce que l’on ne sait pas s’étend.

Il existe des chercheurs qui pensent même qu’une seule découverte pourrait suffire à remettre en question tout l’édifice d’hypothèses qui sous-tend notre vision du cosmos – et notre place en son sein.

Dans mon monde, il y a de la technologie. Elle est poussée, si investie, qu’il existe même des voitures qui prennent les commandes et des ordinateurs qui conduisent froidement des opérations chirurgicales de précision connectés avec des bistouris mécaniques.

Dans mon monde le calcul est une règle. Il existe des algorithmes qui permettent de faire apparaître des valeurs ou de capitaliser dessus au millième de seconde près. Il en existe d’autres qui affectent des personnes dans les entreprises ; d’autres encore qui répartissent des enfants dans les écoles sans aucune évaluation d’impact sociètal, déterminant ainsi leurs places dans les systèmes scolaire et étudiant en mode paradoxal « si tu choisis, ne choisis pas ».

Dans mon monde il y a un alarmisme chronique qui s’intensifie devant les circonstances et tend à constituer un état d’âme plus ou moins commun à tous les gens s’attendant au pire.

Dans mon monde, il existe aussi des archets japonais qui bandent leurs yeux et tirent leur flèche unique en plein dans le mile de la cible.
Dans mon monde, il y a aussi des femmes qui guérissent sans explication d’un cancer de stade 4 après une expérience de mort temporaire et d’autres qui parlent avec les animaux dans un silence plein, de telle sorte qu’un animal puisse entendre et répondre par un changement de comportement.

Dans mon monde, il y a des barreurs de feu qui sollicitent une aide supérieure à distance pour des gens qui, de l’autre côté de la photo observent un bienfait immédiat et n’ont aucune séquelle même après une brûlure intense.

Dans mon monde, il y a du merveilleux et des miracles permanents. Il y a toujours quelque part une plénitude du vivant dont certains êtres humains s’inspirent et à laquelle aujourd’hui de plus en plus de gens se rallient. Déjà en rêve.

Dans mon monde, je perçois les émotions des autres depuis que je suis née ; et même avant, y compris sous des formes peu engageantes. Parfois je sens les douleurs des gens qui passent. J’ai appris à ne pas m’y attarder, inutile de les incorporer.

Je sais que perception, pensées influent sur les circonstances. J’ai connu ce que c’est de manger une feuille quand on est un chat ou de sentir une rose quand on est un loup en captivité.

J’ai vécu combien pour le vivant, aucune vie, si minuscule soit-elle n’est plus importante qu’une autre.

Alors de cette expérience du monde là, j’ai peut-être une perception un peu complémentaire de ce que peut-être une création… Dans mon expérience du monde, la vie n’est pas tant une recette ou un calcul intellectuel qu’une communication constante qui dépasse l’entendement.

Et dans ce monde là, choisir ses connexions avec soin est indispensable pour qui veut créer en son âme et conscience ce qu’il communique, ce qu’il vit dans cet impalpable d’où découle le tangible, ce qu’il fabrique avec les autres vivants, humains ou non.

Mon monde n’est pas indépendant de l’univers, il en forme un infime fil dans le tissu. Et le futur émergent de l’univers, certains astrophysiciens suggèrent qu’ils le connaissent déjà : toujours plus de prolifération de la lumière, toujours plus d’entropie c’est à dire non pas de chaos, mais de possibilités de choix.

Comme l’univers, ma vie semble avancer en se complexifiant, à mesure qu’elle s’assemble en un puzzle d’une richesse que je n’aurais jamais pu imaginer. Tout cela me semble d’une simplicité enfantine qui me dépasse et m’inclus dans cette joyeuse histoire.

Quelle création ! À mon échelle quelque part entre l’infiniment petit et l’infiniment grand, le temps déroule le micro fil, l’étincelle que j’incarne dans ce feu infini non pas d’artifices, mais d’artistes.

En parlant d’artiste, avec ma cadette je suis allée voir le spectacle d’une pianiste, Valérie Marie. Lorsque j’écoute son message, je me sens portée par sa musique dans des dimensions qui dépassent le raisonnement, mettent en jeu une résonance indicible.

En y repensant, voici ce que j’entends : “Suis le rêve le vrai, celui auquel ta vie t’appelle. Ton rêve, celui que tu réalise en vivant. Même si tu ne sais pas ce que c’est ou qu’il change en suivant son cours. Tu le découvrira à mesure que tu te découvre, enjoins en elle. En retour, il est bien possible que la Vie te comble en t’offrant ce qu’elle a de plus inimaginable, le merveilleux !

Et je me dit que même s’il est déjà là, toujours partout, sans faire un geste, un pas qui répond à son appel, il reste intangible, insaisissable. « C’est quand tu t’en saisi à travers les choix que tu fais que le merveilleux peut apparaître. Toi seule peut le faire vivre à ta mesure. Si tu es en vie, c’est peut-être simplement pour ça »

Imaginez ce que vous fabriqueriez si vous étiez en communication avec le merveilleux par ce que vous vivez… que vous laissiez s’exprimer ce qui vous inspire, votre musique ?

Pourrait-il naître là, ce lien avec le vivant que tant de nous cherchons en tentant d’innover par des solutions extérieures, imaginables, technologiques, méthodologiques ?

Et comment serait le monde si chacun travaillait en rétablissant cette connexion ? Le vivant avec plénitude, à pleine présence.

En d’autres mots, en laissant s’exprimer cette grande musique en soi qui fait danser la vie comme la lumière, dont vous êtes fait danser l’univers.

Quand j’écoute jouer cette musicienne comédienne, je me rappelle : Être vivante, quelle extraordinaire conversation

L’âme appelée de telle sorte… que je peux l’écrire : choisir de vivre dans l’entente avec le merveilleux est à mes yeux aujourd’hui la voie de la meilleure transformation que l’on puisse conduire ! 

La plus engageante résolution de rentrée à laquelle on puisse (enfin volontairement) se résoudre.

Par choix, contraints ou forcés, de plus en plus de gens changent de job…

En ce qui me concerne, j’ai créé l’entreprise il y a 3 ans pour créer une app démocratisant la préparation mentale.

Elle avait pour objet de réguler les douleurs, les émotions et de déployer le potentiel. Quant j’étais enfant, je n’ai jamais rêvé d’être thérapeute – ni life ou business coach, ni dans le bien-être, ni formatrice.

J’ai découvert les théories sur les facultés de la conscience dans un cadre thérapeutique et je l’ai reproduit.

Pour démarrer.

Avec ce projet et en appui des médicaux pendant plusieurs années, j’ai donc fait un court passage dans la vision thérapeutique des choses.

Bien sûr, elle m’a permis de belle rencontres.

Elle m’a donné d’observer plus avant le rapport à l’énergie créatrice dans les manières de traverser ce que l’on vit.

Il n’aurait pas fallut que j’y reste plus car c’est important surtout lorsque l’on crée sa propre structure, de ne pas perdre trop de temps à poursuivre un rêve qui n’est pas vraiment le sien.

J’ai continué à approfondir, continué de m’ouvrir au merveilleux mystère de ma vie.

Pas à pas, j’ai fait évoluer l’app. – et réciproquement.

Jusqu’à ce que je me retrouve devant le pont de l’épée*.

Oh ce n’était pas la première fois… mais cette fois là, je n’ai pas eu envie de tourner les talons.

Voila comment un beau jour, la destination de l’app a été recréée.

Aujourd’hui elle existe pour échauffer les facultés créatrices, se mettre en condition d’innover.

Pas dans n’importe quel sens.

Dans le vôtre.

Dans le sens du vivant, d’une manière vivante, en cohérence avec lui, aussi inspirée par lui que possible.

Car la vie n’a pas désespérément besoin de plus de gens qui perpétuent des techniques, en se donnant une raison d’être.

Être n’a besoin d’aucune raison.

Pas même d’être bien.

Être n’est jamais en quête.

D’aucune sorte.

Être prend sa source dans une étincelle si vive qu’elle éclaire n’importe quel mindset en un instant.

L’instant de la reconnaitre.

Reconnaitre que l’on peut faire un avec l’impensable merveilleux de sa propre vie.

Ici, tout de suite en connexion.

Par nature.

Aujourd’hui, on tente d’expliquer le succès des méthodes par la « relation » sans laquelle aucune formule ne fonctionne.

Mais quelle est la nature de cette « relation », de ce lien, cette influence ?

Je vois tant d’apprentis de méthodes extraordinaires reprendre jusqu’aux mimiques de leurs « enseignants », préférer reproduire.

Tout sauf se rendre à l’aspiration de sa vie, répondre à l’appel de sa vie.

Tout sauf se donner corps & âme au merveilleux.

Tout sauf créer en son âme et conscience, jouer sa musique.

Vous avez peut-être peur que ça ne marche pas, de décevoir ou d’être déçus ?

Ça vous est déjà arrivé, de repenser des années après à une rupture qui vous avait causé immense déception et de vous rendre compte que c’était en fait une très bonne chose ?

Si ça ne marche pas, c’est qu’une fois que vous aurez appris là quelque chose d’utile, l’exploration pourra continuer.

Autrement.

Découvrez-vous en continuant, n’arrêtez jamais de tirer le fil par ce qui vous émerveille, vous époustoufle.

Car si personne ne s’y risque, d’où viendront les merveilles ?

Je ne parle pas de la poudre de paillettes, je parle des vraies merveilles.

De celles qui arrivent à ceux qui réalisent leurs plus hautes aspirations, celles que même pas en rêve on n’oserait imaginez.

De celles qui donnent des ailes.

De celles qui offrent une perception de la permanence dans l’unité du monde. Des miracles, petits ou grands.

De ceux qui sont une source d’émerveillement complet.

Simple. Naturel.

Ceux qui ont souvent un petit goût de déjà là depuis des lustres… et même depuis la plus tendre enfance.

Oh bien sûr, enfant je ne rêvais pas non plus de créer une app d’audio pour me plonger dans un état qui m’était naturel !

Je m’émerveillais lorsque j’étais plongée dans le dessin, dans la fabrication de micro-univers que je cachais au fond de grosses boites d’allumettes.

Un émerveillement à mille lieux d’un sentiment.

Une présence continue entre la conscience, vaste, hors du temps dans l’éternité et le geste, précis, dans l’instant.

Comme si tout s’intégrait.

Évidement, il m’a fallut des années pour décrire une expérience si évidente, faire apparaitre les liens entre cet état, les facultés de la conscience, les états d’âme…

Et il m’en faudra sûrement encore pour le faire avec de plus en plus de clarté !

Je retrouve cet alignement dans ce que je crée pour l’app aujourd’hui.

J’ai une autre conscience de la connexion qui s’établit directement alors.

De ce qui m’anime aussi.

Plus dépouillée.

Aussi parce que j’ai compris que personne n’a rien de plus qu’une parcelle de vérité et que pour tout changer, on a besoin de tout le monde.

Entre temps, j’ai aussi accepté de voir ce qui n’entrait pas dans mon système de croyances.

Cet aveuglement ne tenait pas tant par mon éducation qu’en raison de mon propre rapport à la force créatrice de ma vie.

Presque comme si le contexte n’en avait été que le reflet, l’indicateur. Une force de création qui apporte avec elle la souveraineté, la puissance – mais c’est un autre sujet !

Alors dans mon monde, il y a désespérément besoin de ces poètes qui créent pleinement leur rêve le plus inouï.

Le vivent en suivant son cours.

Réenchantant la création, un à un ils réenchantent ce que nous pouvons y vivre ensemble.

Innover ensemble.

A ce niveau #pourtoutchangeronabesoindetoutlemonde.

Car lorsque nous œuvrons à un rêve, même si ce n’est pas le nôtre, nous innovons…

Et si ce n’est pas dans le sens du merveilleux dans nos vies, alors dans quel sens innovons-nous ?

Poésie vient de « poiêsis », un mot grec qui signifie purement et simplement « création« .

Quand Valérie Marie re-crée sa vie en suivant son émerveillement pour la musique, de celle qui est inspirée et permet d’improviser merveilleusement ses mélodies – j’entends cette poésie.

Quand une femme presque anonyme re-crée son métier en suivant son émerveillement pour l’écriture, de celle qui est anoblie par ces sublimes outils et permet d’écrire, de signer merveilleusement sa vie – je touche cette poésie.

Épilogue.

Le lendemain, en rentrant du concert, je m’arrête à la boutique d’écriture. C’est la braderie dans les rues de la ville. Il fait encore doux en ces premiers jours de septembre. Le soleil étincelle. Tous les commerçants ont sorti des tables pour vendre les surplus de la saison d’été. Devant la boutique de crayons, il y a une présence chaleureuse et quelques boites ouvertes, pleines de carnets… La couleur de l’un d’eux me ravie. Mauve chatoyant. Les petites pages fines sont tenues par un élastique vert fluo. Je le saisi et rentre dans le magasin. La fondatrice est derrière la caisse. Je lui tends le carnet et ma joie de la voir. « Bonjour, vous allez bien ? « . Elle le prend avec sa ferme délicatesse et me répond : « Bonjour, oui ! Vous allez écrire…« . Elle ne me laisse pas le temps de répondre. Sa bonté se passe d’émotions. Elle ajoute : « … je vous l’offre« . Sa main se retourne pour me rendre l’objet qui se présente alors par l’autre face, celle de la couverture. « Merci ! » Je l’ai repris mais avant de le glisser dans mon sac, mon regard s’est arrêté sur le relief du carton glacé. Il y a quelque chose, une écriture en caractères verts, le même fluo du lien que j’étire de côté pour être bien sûre de ce que je viens de lire : « la poésie est cette musique que tout homme porte en soi. » W. Shakespeare.

Ozalee, présence & création – application disponible ici. Audio, s’échauffer pour créer – et bien plus encore.

Texte d’audio seul (envoi courrier) : 35 € / 5 envois complets (courrier) ou abonnement annuel : 132 €.

À compter du 1/12 : Calendrier de l’avent (accès gratuit) : 25 jours, 25 fois 4 min pour se réjouir des multiples saveurs du don de vivre. En les utilisant, traversez une année réenchantée au quotidien et arrivez à Noël dans un état d’âme propre à célébrer la renaissance des forces radieuses de votre nature. Et cette année plus aisément peut-être, les illuminations des rues feront-elles écho à celle, inaltérable, de votre cœur. NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion. Abonnement mensuel à l’application : 14 €. 14 jours d’essai gratuit et tarif étudiant sur demande.

*Dans « Chevalier à la charrette », Chrétien de Troyes raconte que Lancelot, parti délivrer la reine Guenièvre enlevée par Méléagant, traverse un fleuve aux eaux noires et profondes en empruntant le Pont de l’Épée, nommé ainsi car il est formé d’une épée bien polie. Avant même de s’y engager, Lancelot voit de l’autre côté du cours la sortie du pont gardée par deux lions en furie. Il ne sait pas encore qu’en s’engageant courageusement sur ce pont, il va réussir à passer car il a quitté son armure et fait corps avec le passage. Il ne sait pas non plus qu’une fois qu’il sera parvenu sur l’autre rive, les lions rageux disparaitront.

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