Notre capacité à créer est notre nature. Voici comment se figurer notre créativité, de manière à l’avoir bien en main.
NB article en cours d’écriture
Pourquoi (re)créer ?
Créer de la valeur, c’est donner corps à nos richesses.
Que l’on crée un blog pour partager ce qui nous touche, une entreprise pour se réaliser, devenir riche ou libre, que l’on crée par mille autres voies, une association, une fondation, une famille, une relation, une vision du monde, des autres, de soi, une histoire… on ne cesse jamais de créer.
Mais on crée souvent plus de la même chose, en s’attendant à des résultats différents.
Qu’est-ce qui nous conduit aujourd’hui à l’urgence de (re)créer différemment notre rapport à nos écosystèmes – écologiques, sociétaux, économiques ? La chronique d’un effondrement annoncé.
Créer, c’est lié à l’identité. En créant, on donne forme à la matière. Et ce faisant, c’est notre propre consistance qui se manifeste. Enfin, c’est une certaine idée de soi. D’ailleurs, les créateurs s’identifient couvent à ce qu’ils ont crée, ce qui les arrêtent d’ailleurs dans leurs explorations créatrices mais c’est un autre sujet.
Or nous ne sommes pas nos idées 😉 « La carte n’est pas le territoire » dirait ce savant géographe.
C’est pourquoi il est si important de reconnaitre et d’explorer nos facultés à porter attention, notre capacité à être là, présent.
Créer part de divers élans : d’une vision précise, d’un rêve nuageux, d’une représentation intellectuelle, d’une émotion diffuse et tenace ne s’estompant qu’en prenant corps, d’un geste qui itère et fait naitre une forme en se formant, à la manière des enfants qui dessinent.
Comment (re)créer
La nécessité de l’incertitude
La place du collectif dans le processus de création – travaux de Antony Galluzzo. Cette idée que les créateurs d’entreprise sont des individus géniaux dignes de légendes. Ce n’est qu’une représentation, une manière de raconter leurs histoires parmi d’autres manières possibles.
L’individu vs l’individuation – accepter d’être « in carne ».
L’échelle de la perception : c’est quoi l’état créatif ? ouvrage de Rick Rubin
Pourquoi un créateur a besoin se s’identifier à ce qu’il crée. La place de l’empathie. Le cercle qui enferme et libère. La nécessité de savoir naviguer la perception
Ce que peut nous apprendre la préparation mentale
Face à ce qui nous arrive, nous gérons comme ça vient, les sentiments, les circonstances, les actes, les résultats, les pensées…
Bien qu’en fait il y ait un ordre, très utile aux préparateurs mentaux : de manière descendante et ascendante : la circonstance, la pensée, l’émotion, l’acte, le résultat.
On peut descendre ou remonter dans cet ordre en modifiant volontairement les actes pour influer sur les résultats. Ce modèle est bien connu grâce à une coach américaine, Brooke Castillo, qui l’a médiatisé avec succès.
On peut ajouter l’expérience à cette liste. Parce que l’expérience est la synthèse du vécu des circonstances ; elle filtre la manière de les percevoir à l’avenir.
(parenthèse sur la place du trauma ici : ne pas pouvoir synthétiser – dissociation constante – d’où l’importance de la méditation, sur le petit tapis ou en conditions quotidiennes de vie).
La figure que l’on peut imaginer pour se représenter notre fonctionnement se présente sous forme d’un cercle parcouru d’itérations circulaires et cycliques successives : circonstance, pensée, émotion, action, résultat, expérience.
Passage entre la pensée qui crée et l’acte qui concrétise, le sentir est clé. Association un sens et des sensations, les émotions sont des créations. Elles déclenchent la physiologie en prévision des actes (et épigénétique en prévision du devenir).
Pour ne plus faire avec sa vie comme Pénélope avec sa tapisserie, on peut recréer des émotions élevées en se plaçant hors conditionnements, dans un état source de clarté, acceptation, empathie, confiance, inspiration intuition – qui n’a pas de nom.
Ce niveau de la perception, qui fait la dimension transcendante et cachée, on peut le figurer comme un autre cercle, adjacent au premier.
Il se réuni dans la circonstance, portant l’individu.
Les autres attributs sont : la conscience, la foi (non religieuse, simplement le fait de faire confiance, au vivant par exemple), le flow Présence, l’inspiration, l’aspiration.
On peut imaginer que le modèle qui prend en compte la transcendance figure deux cercles qui se font écho. Ainsi, circonstance et individu se répondent. De la même manière que l’on peut considérer que se répondent : pensée et aspiration, émotion et inspiration, acte et flow Présence, résultat et foi ou expérience et conscience.
Cela permet de voir à quel point en considérant l’espace du flow Présence, il devient impossible de tourner en rond dans ses pensées comme un poisson dans son bocal.
Penser comme notre nature, c’est penser à partir des actes – de l’agentivité. De fait, nos préférences et nos valeurs sont transformées par nos actions – sauf à ne pas s’en souvenir.
L’accélération du temps
En général, entre l’instant où l’on imagine quelque chose et l’instant où cette chose survient, il s’écoule un temps certain. Pour de multiples raisons, à commencer par le fait que souvent, on ne (se) bouge pas !
Tiens, cet article par exemple. Cela fait bien deux ans que j’ai bricolé avec des rubans, fais des rapprochements et même conçu un bijou qui donne corps à cette vision…
Mais en ce moment, entre l’instant où j’imagine quelque chose et celui où elle advient, le temps est de plus en plus court. Alors je tourne et retourne comme une toupie vers cette idée :
Et si notre nature s’exprimait, se déployait en réalité co-créée façon mode ruban de Möbius ?
Rappel de géométrie
À la fois simple et complexe, un ruban de Möbius* est une figure mathématique ; on l’obtient en faisant subir une torsion d’un demi-tour à une longue bande de papier, avant de coller ses deux extrémités l’une à l’autre. Une seule face, un seul bord. Si l’on pose le doigt sur n’importe quel endroit du volume et que l’on suit le déroulé du ruban, on passe alternativement en dedans et en dehors de la surface, deux fois pour revenir à son point de départ. Cependant, la trajectoire peut se poursuivre sans fin.
Vu à plat, il forme un infini. Comme les deux cercles.
J’aime beaucoup cette petite vidéo qui montre à quel point monde intérieur et monde extérieur peuvent être perçus comme une seule et même source de réalité. Le ruban de Möbius a de plus l’étrange propriété de rester d’une seule pièce lorsqu’on le coupe le long de sa ligne médiane.
Symbolique
L’art et la philosophie ont donné au ruban de Möbius des significations symboliques comme l’infinitude, voire même l’infinité elle-même mais aussi l’enfermement. Il représente aussi l’unité et l’unicité – la non-dualité. Il illustre enfin l’Univers, avec ses deux inséparables – l’espace et le temps.
Et vous, comment vous figurez-vous la manière dont la créativité imprègne l’existence ? La discussion est ouverte ! J’ai hâte de vous lire 😉
*Le ruban porte le nom de celui qui l’a décrit le premier : August Ferdinand Möbius est le nom du mathématicien et astronome théorique qui l’a décrit en 1858 – même si concomitamment, Johann Listing l’a décrit en 1861. Comme la plupart des grandes idées, elle a prit forme de manière ubiquiste, à deux endroits en même temps. Peut-être parce que les idées se captent ; et que ce qui donne corps à l’innovation, ce n’est pas tant un individu que tous ceux qui dans la société, se reconnaissent dans l’usage d’une simple création.
La bande de Möbius est composée d’un seul morceau – une seule face. Or la notion de face n’est pas interne à la bande; elle reflète sa relation avec son environnement. Elle n’est pas orientable – si on considère une ligne au centre de la bande, le cœur, la gauche et la droite s’inter-changent.
Fais l’expérience ! Pour réaliser un ruban de Möbius :
1. Découpe une bande de papier longue et peu épaisse,
2. Avant d’assembler les extrémités de la bande de papier, fais effectuer un demi-tour à une des extrémités,
3. Assemble les extrémités avec d’un point de colle ou d’un morceau d’adhésif,
4. Voila, tu as entre les mains ton ruban de Möbius ! Et ta capacité à créer.
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NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion.
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