Living lab de la création

Prends en main ta capacité à créer. Recrée différemment sans perdre de temps à combattre. Tu veux lever le blocage, sortir des répétitions de ce qui ne va vraiment plus ? Fonde et déploye pleinement ton système de transformation qui te transformera en source inépuisable d'avancée et de création florissante, florissant ton milieu. Donnes-toi le cadre, les connaissances et la constance pour le réaliser. On t'apprend à changer, régénérer à volonté espace, énergie, réaction, relation, situation, activité – réinventer dans l’art, la recherche, l’entreprenariat, la tech, l’éducation, pour le plaisir de donner vie à un rêve. Et le tien ? #presenceinitiative #connexionvivante #ecologieintegrée #cocreationculture

L’important pour régénérer le présent

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Le cerveau est fait pour anticiper. Il le fait en référence soit au passé (mémoire), soit au futur (rêves, intuitions). Pour faciliter ses prochaines anticipations, il tire des conclusions, forme des interprétations. Cela est rendu possible par des liens de causalité qu’il établi au moyen de l’écoulement du temps.

Cependant, d’après certains physiciens, cette perception du temps est une illusion. En envisageant l’action du temps autrement, il est possible d’anticiper l’avenir du monde qui nous entoure d’une manière plus sereine tout en alimentant nos aptitudes à aller de l’avant.

Si vous avez reçu les audios d’octobre et novembre, vous savez que j’ai mis ce processus d’anticipation dans les abonnements de la rentrée. Ainsi, ils sont le plus utiles possible dans le contexte de la continuité des mesures gouvernementales prises pour faire face à la circulation du virus covid-19.

En effet dans ce contexte, il n’y a aucun horizon de fin de durée des mesures sanitaires, des réductions de nos possibilités de mouvement. Elles sont sans fin annoncée. Cela conduit un nombre incalculable de gens à purement et simplement arrêter de se projeter dans l’avenir. Même à une échéance aussi proche que Noël. Automatiquement, sans y prêter attention, cet arrêt agit comme une puissante suggestion non verbale ; l’arrêt percole dans toutes les sphères de leurs vies. Il peut donc être indispensable de réintégrer un repère temporel à partir duquel on régénérer du sens. Mais pas n’importe lequel ! Un sens émanant de notre dynamique d’avenir interne.

Il y a deux bénéfices à cela.

Le premier est de nous replacer en position d’action. En plaçant notre attention en position de réinventer l’avenir en permanence, nous sommes à même de mieux alimenter la dynamique d’action concrète. Il nous est automatiquement plus facile de vivre les contraintes au quotidien (notamment les impératifs à rester chez soi, sans circuler et sans contact).

Le second bénéfice est de proposer une alternative à la plongée dans la nostalgie. Lorsque l’on cherche à retrouver le sentiment que la vie a un sens (comme le montrent les travaux de C. Routledge, université de Dakota du Nord), automatiquement, on se remémore un passé rassurant. La recherche a montré que lorsque le monde qui les entoure manque de lisibilité, les individus utilisent le sentiment de nostalgie, en se connectant avec des souvenirs heureux. Ce pont, jeté par l’attention entre le présent et le passé (déterminé), constitue une projection à rebours régénérant l’identité personnelle. Cela survient « en l’étendant dans le temps et en évitant le côté décousu que l’on peut éprouver lorsque l’on est ballotté par les évènements du présent sans parvenir à y discerner de logique« (1).

Neurologiquement, ce filin atténue les réactions du cortex cingulaire. Quezaco ? Dans le cerveau, c’est une structure par laquelle passe la régulation des sources de perte de sens, les situations déséquilibrantes (comme le niveau d’incertitude et d’angoisse perçu ces derniers temps dans la société). Cependant, il active en contrepartie un besoin puissant d’appartenance, d’autant plus intense que s’accroît le sentiment d’incertitude face à l’avenir (ou celui d’être pris dans une complexité elle aussi croissante). D’autre part, le recours à la nostalgie pour baisser le niveau de stress dans un milieu incertain a une seconde contrepartie : elle alimente l’aptitude à l’aveuglement, ce qui conduit finalement à devenir encore moins apte à faire face aux changements dont le monde à venir sera le fruit. Il lui est d’autant moins facile d’en devenir un acteur responsable. Si l’on peut dire que la mémoire est l’avenir du passé, elle conduit à re-créer toujours plus de la même chose… Est-ce vraiment ce que vous souhaitez ?

Il y a d’autre options. On obtient le même bénéfice neurologique en envisageant la possibilité que l’univers et l’existence ont un sens (M. Inzlicht, université de Toronto) – et ce, sans les risques attachés à la nostalgie. Cette éventualité en elle-même suffit à nous permettre d’oser aller vers l’inconnu. Comment ? En captant notre meilleur devenir à partir non pas d’un objectif mais d’un ressenti de soi, le plus élevé que l’avenir puisse générer.

Certains états de la conscience (les ondes gamma de la méditation par exemple) sont associés à un ressenti élevé (calme , joie, sérénité permettent d’accéder à l’ensemble de nos facultés cérébrales). Focaliser l’attention sur la présence à soi fait survenir ce ressenti. Naturellement dans cet état, on arrête transformer tout ce qui entre dans notre champs de vision en ressource marchandisable. Il est possible d’envisager cet état de la conscience non pas utile à devenir plus performant mais juste se mettre en contact avec la vie qui nous anime dans tous les plans (physique, émotionnel, mental, spirituels). Cette attention permet de franchir une porte vers une conscience expansée de soi. Certaines personnes captent beaucoup d’information dans ce plus vaste champ de la conscience, à tel point qu’elles peuvent même nouer des conversations avec les autres manières d’être vivant. C’est le cas dans la communication intuitive et la communication animale, toutes deux induites au départ par un état méditatif. Ces interactions arrivent lorsque l’on approfondit l’attention à ses propres perceptions intérieures, tout en les clarifiant des interprétations mentales et des jugements à priori. Les informations circulent en cultivant simplement la présence – y compris la présence corporelle.

Dans cet état de méditation, on ne se souci plus du temps ; il parait suspendu dans une espèce d’instant présent sans fin. Évidement là c’est facile, je me sens dans mon élément – je bois du petit lait, comme aurait dit ma grand-mère. Mais où vit-on hors du temps sur terre ? Quoiqu’on fasse revient à un moment ou à un autre l’heure du repas…

Hors du temps, je sais ce que c’est. Tellement que j’avais l’habitude de partir au moment où je devais arriver, même à dix kilomètres de là et quelque que soit l’heure – de pointe parfois ! Horripilant. Surtout pour ceux qui attendaient. « On dirait que pour toi, le temps n’existe pas ! », entendais-je souvent. C’était trop récurrent pour être anodin.

Alors j’essayais de mieux m’organiser avec le temps pour maintenir au moins un semblant de relation sociale sympa… ou des relations sociales tout court parce que quand on arrive avec 30 min de retard, parfois, il n’y a plus personne ! J’en avais besoin aussi pour affirmer ma fiabilité (oui, si on ne fournit pas ce qui est attendu à la bonne heure, une fois, deux fois, plus personne ne compte… sur toi !).

Mais le temps restait une contrainte externe. Même si ce n’était pas toujours confortable, intérieurement j’avais le sentiment d’être dans un espèce de plan élastique, où les lignes de la trame (et les deadlines) s’étiraient (procrastination) ou se repoussaient (empressement) sans que je puisse vraiment m’en saisir. J’avançais ainsi plutôt par à coup, contrainte par (ou utilisant) cette perception de l’abstraction du temps. Et puis parfois, une intuition remettait mes pendules à l’heure, alignant instantanément le rythme de mes actions avec celui de ceux qui les attendaient, régénérant pour un temps, une certaine adéquation. Une unité de temps. Quand je n’arrivais plus à rattraper le temps, j’attendais les intuitions… qui bien sûr arrivaient rarement là où j’avais fait l’impasse sur le temps justement.

Il fallait que ça change.

J’ai continué longtemps à donner une espèce de change mal taillé, sauver les apparences de la ponctualité pour satisfaire les exigences de mon personnage social – et accessoirement, considérer l’import « temps » pour pouvoir vivre ensemble, à peu près correctement.

J’ai continué un certaiiiiiiiiiiiiiiin temps. Des décennies. Jusqu’au jour où lors d’une conversation avec une amie profileuse, nous avons compris que bien des soucis auxquels font face les gens qui ont des aptitudes attentionnelles notables ont une origine commune : l’incapacité à faire le deuil du temps… qui reste !

Comment allais-je m’y prendre ? Au début, j’ai fait ça façon deuil (en plaçant volontairement le fonctionnement de mon cerveau en mode débrayage/re-création (ondes gamma et thêta) et en laissant partir un ballon métaphorique dans le firmament). Je n’ai pas vraiment vu d’allègement dans le temps ; j’étais plus consciente mais je continuais quand même à lutter pour respecter les échéances. J’ai fais des ateliers sur la ligne du temps (en laissant mon cerveau fonctionner en mode re-invention (ondes thêta) et en circulant physiquement sur une ligne imaginaire). Je n’ai pas ressenti plus de fluidité dans la durée non plus… même si c’était super satisfaisant d’essayer un truc nouveau et que sur le coup, je me souviens m’être drôlement bien amusée à aller là où je rêvais d’être !

Et puis un beau jour, mon attention s’est portée sur la notion proprement physique du temps. Cela m’a amenée à une question : si notre futur détermine notre présent, au moins autant que notre passé, serait-il possible d’avancer par rétro-cognition c’est à dire en se souvenant du futur ? Ainsi, quelles nouvelles possibilités s’ouvrent à nous ?

Je remercie ces scientifiques, dont l’astro-physicien D. Elbaz et des physiciens, dont C. Rovelli ou E. Klein, qui m’ont appris que le temps tel que nous le considérons est une illusion ; il n’existe pas en fait à l’échelle de l’infiniment vaste ni à celle de l’infiniment petit, où la causalité est indépendante du temps – certains évènements n’ont même pas de cause… La chronologie, la continuité ne sont que des produits de notre imagination permettant de donner du sens à notre existence. En clair, ce sont des points de vue. Ainsi, à notre échelle humaine, si l’on peut envisager les évènements s’écouler depuis le passé, on pourrait tout aussi bien les percevoir s’écouler depuis le futur. En accord avec cette donnée, le physicien P. Guillemant, lui, m’a fait découvrir la route du temps. C’est un véritable petit chemin des Alpes du sud. Ce physicien l’arpente pour prendre le recul suffisant à faire avancer ses recherches sur les ordinateurs quantiques et l’intelligence artificielle.

Très sensible au sujet (du temps, pas de l’informatique), j’ai arpenté cette voie à ma manière. Comme le cerveau ne fait pas de différence entre ce que l’ont vit de façon tangible et ce que l’on vit en l’imaginant, il était tout aussi efficace de créer un audio pour permettre de capter le cheminement tout au long de ce petit filament de cailloux et de terre. Comment ? En étant guidé par la vision d’ensemble, la grande image du paysage que l’on a au sommet de la montagne que ce petit chemin permet d’atteindre. Le résultat est spectaculaire 😉 Fini la lutte ; on fait l’expérience du temps à son rythme – et un autre rapport se crée avec lui, rénovant la fine architecture de nos neurones.

C’est une façon utile de s’accorder avec cet univers d’intégrations qui semble parfois si bien organisé pour réaliser nos songes, nos aspirations, ce qui nous fait vibrer. Je ne parle pas d’utopies fantaisistes ! Je parle des synchronicités. Je parle des rêves, ceux qui se relient pour faire advenir notre futur commun. Oui, exactement comme le corps naît des liens (électromagnétiques) qui relient nos cellules ou comme les galaxies naissent des filaments qui relient les étoiles, le monde de demain est issu des lignes qui relient nos rêves. C’est pourquoi, il est si important de les dénicher. Et surtout, de prêter autant d’attention que possible à ceux que nous souhaitons urgemment voir survenir. En pratique, j’anticipe mieux – et du coup, je suis plus souvent là à la bonne heure – ce qui percole jusque dans les toutes petites choses du quotidien, heureuse conséquence !

Sur le même principe de rétro-cognition, audio seul : «Deuil du temps qui reste ». Il donne à vivre une expérience bénéfique du temps aux personnes qui ont des aptitudes émotionnels et/ou intellectuels remarquables – dont les enfants et les adultes dits HPE, HPI. En l’écoutant, on fait l’expérience d’embrayer sereinement avec son propre temps, et de l’articuler sans heurt avec les rythmes du monde qui nous entoure, ceux des autres manières d’être. L’audio est livré avec le script à enregistrer avec sa propre voix.

Amæ. Notre application est disponible à compter de décembre 2021 ici. Méditations/ Présence/ Énergie/ Échauffement des aptitudes créatrices – et bien plus encore.

Texte d’audio seul (envoi courrier) : 35 € / 5 envois complets (envoi courrier) ou accès à vie en ligne : 132 €. Paiement possible en 10 fois 14€. 14 jours d’essai gratuit et tarif étudiant sur demande.

À compter du 1/12/2021 : Calendrier de l’avent (accès gratuit) : 25 jours, 25 fois 4 min pour se réjouir des multiples saveurs du don de vivre. Accès à un nouvel audio chaque jour 365 fois 5 min dans l’app. En l’utilisant, traversez une année réenchantée au quotidien et arrivez à Noël dans un état d’âme propre à célébrer la renaissance des forces radieuses de votre nature. Et cette année plus aisément peut-être, les illuminations des rues feront-elles écho à celle, inaltérable, de votre cœur.

NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion.

Une question ? C’est par ici.

Sans engagement ; à s’offrir ou à offrir comme alternative à la tv ou à Netflix, car la meilleure histoire n’est-elle pas celle que nous créons nous-mêmes ?

(1) : S. Bohler « Où est le sens ? Les découvertes sur notre cerveau qui changent l’avenir de notre civilisation », édition R. Laffont, septembre 2020.

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