On en rêve, on en débat, on crée des alternatives aux produits qui utilisent vraiment beaucoup de ressources naturelles et vivantes par des marchandises qui en utilisent moins ou qui utilisent le recyclage. Mais au fond, rien ne change car on regarde toujours le monde comme un grand panier de courses. Et les objets comme des vecteurs qui attirent les regards, font exister… Il y a même ceux qui nous font exister en tant que non consommateurs… Vous aussi, vous trouvez que ça suffit ?

A la lumière des connaissances actuelles, nous pourrions reconsidérer un peu la hiérarchie de ce qui nous est essentiel pour vivre et réussir nos vies. Car nous l’avons bien vu depuis le début de l’année 2020, si les choses encombrent nos intérieurs, la quête sans fin des objets ne fait qu’appauvrir nos vies et ne peut combler notre besoin le plus essentiel… Alors que faut-il de vraiment différent pour faire advenir un shift de perception permettant de trouver des alternatives à la consommation ? Comment créer cet avenir où investir pleinement la richesse de vivre – en retrouvant notre plus inaliénable capacité au bonheur ?

D’abord comprendre. Comprendre qu’un être humain, ça vit dans un milieu vivant – et pas forcément au milieu, peut-être en trait d’union 😉 Dans un milieu vivant donc, qui est à la fois ce dont nous sommes issus, ce dont nous sommes tissés et ce que nous tissons. C’est pas le moment de saucissonner. C’est le moment de composer la grande image et de bien bien voir apparaitre les interactions si l’on veut vraiment faire mieux avec toutes les autres manières d’être vivant, animaux, végétaux et minéraux compris. Sans cette énergie de vie, on perd tout simplement notre raison d’être et on risque de disparaître. Aussi pleines de belles images soient nos publications digitales, aussi débordantes de produits anesthésiant les ressentis soient nos pharmacies (ou nos bars) et aussi débordants de fringues jalousées soient nos dressings, il y a toujours un petit instant où l’heure du masque s’achève. A cet instant là, on se retrouve face à soi : vidés, sans savoir attiser la capacité de s’aimer, sans aviver le courage de semer, sans vraie envie de vivre. Sans le sens oui, mais pas sans le choix : celui d’ouvrir ou de fermer les yeux ; celui de les tourner vers le passé ou vers le devenir. Sans attendre que les évènements nous y conduisent, à chaque instant on a le choix d’aller de l’avant, même si c’est juste un premier pas – ou de continuer à faire plus de la même chose, figé/e dans les automatismes.

Comprendre aussi que la clef du choix, elle se trouve dans notre attention. La solution est en soi mais elle est engagée dans un autre projet ! Pour disposer de notre liberté, il faut d’abord sortir notre conscience des capteurs extérieurs, tels que les écrans en tous genre, de plus en plus omniprésents dans nos environnements ( dont maison, bureau, gare, aéroports, abris bus, rues, lieux d’enseignement, lieux de soin). Ces écrans captent l’attention pour la diriger vers des objets de consommation – que ce soit le mobile, les réseaux sociaux, les séries, les vidéo, les jeux en ligne… Cependant, notre attention, comme toutes les ressources vivantes dans un monde vivant, est une ressource limitée. Or nous la laissons se diluer dans une masse d’informations dont elle ne peut pas s’extraire pour véritablement choisir ce qui va dans le sens de notre accomplissement. Sans cette reprise en main de l’attention, comment choisir son devenir ?

Comprendre enfin que la connexion prime définitivement sur la consommation, même si notre attention n’a pas l’habitude quotidienne de se placer sur quelque chose d’aussi intangible, invisible pour les yeux. Comprendre qu’une bonne vie humaine, c’est fait de bonnes relations. Parce que contrairement à ce que l’on colporte depuis des décennies avec la pyramide de Maslow, des chercheurs en neurosciences sociales ont montré que le besoin primordial humain est le besoin d’interaction. C’est simple : un bébé mammifère n’existe pas sans lien. Sans le cordon ombilical ni la présence qui, dès la naissance va comprendre qu’il a faim et lui donner le sein – ou au moins de quoi se nourrir. C’est un fait, le lien est plus fondamental que la nourriture, le toit, ce qui permet de subsister physiquement. C’est encore plus simple : au crépuscule de la vie, l’être humain part avec regret s’il n’a pas su tisser de liens de qualité avec soi et avec les autres, des liens qui élèvent, alimentent l’amour et la beauté de l’existence. Il s’agit de reconnecter avec ça, d’y prêter attention et pas que intellectuellement, avant qu’il ne soit trop tard.

Ensuite, sortir régulièrement notre attention des capteurs extérieurs afin qu’elle puisse de nouveau coller au réel. Tout est déjà là… Le monde porte en lui tout ce que nous avons besoin d’avoir mais ce n’est peut-etre pas ce que l’on croit… Est-ce la même chose avec vous ? Il suffit peut-être juste de prêter attention quelques instants autrement.

C’est une façon d’œuvrer avec force à créer une nouvelle culture, nourrie de contacts sensibles avec tout ce qui vit. Cette culture, nous sommes de plus en plus nombreux à y aspirer. L’urgence devient criante. Chaque espèce qui disparait nous montre ce que ça coûte d’investir dans ce qui transforme tout en ressource marchandisable. Elle nous appelle à investir dans une aptitude plus régénérante : celle de tout transformer en source de vie. Prendre soin, être attentif. Car notre attention est peut-être la capacité la plus humaine que nous ayons, celle qui nous relie au monde tel qu’il est, nous y raccorde tout entier.

Alors non, dans chacune de nos existences, même les plus pétries dans la survie, l’essentiel n’est JAMAIS matériel. L’essentiel est invisible pour les yeux, comme rappelle le renard au Petit Prince de A. de St Exupéry. Il se manifeste sur le plan matériel ou pas, selon notre courage d’aimer, notre foi. Nous sommes tous engagés dans l’aventure ; la question est juste : dans quelle direction ? Si « on ne voit bien qu’avec le cœur, … » est une phrase qui vous parle, peut-être verrez-vous tout de suite l’utilité des audio d’entrainement de l’attention. Nous re-focalisant sur notre perception, ils sont un support permettant d’alimenter, affiner, clarifier sa propre capacité à ressentir, à sentir les choses. De cette manière, on peut anticiper avec plus de fiabilité pour prendre de meilleures décisions individuelles et contribuer à de meilleurs choix collectifs.

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin vers la conscience, il est même possible de transformer profondément son rapport au monde en captant le langage de l’autre. Ce qui élève notre conscience est la compassion, basée sur la compréhension profonde de l’autre. D’après mon expérience, en tant qu’être humain il est très difficile de s’élever si l’on ne commence pas à poser notre attention sur le fait que tout est conscient et que nous sommes tous connectés. La conscience est accessible à tous ; il suffit d’y investir un peu d’attention et de s’entrainer régulièrement comme on le fait pour faire grandir la force et la forme physiques. S’entraîner à quoi ? A porter attention avec attention ; ce faisant, on dépasse d’une manière très plaisante ce que l’on attend ordinairement de soi. Cet état intérieur génère la communication intuitive, qui permet par exemple de communiquer avec les animaux ; en pratique, on y accède en état 1/ calme, 2/centré c’est à dire être à ce que l’on vit, entièrement attentif et 3/ clair(e) dans son intention, ce qui permet à notre interlocuteur de se positionner tout aussi clairement et librement.

Ma voix intérieure est subjective… Cependant, il est intéressant de comprendre que la parole scientifique, celle qui fait parler le réel en recherchant l’association fait, vérité et objectivité, réhabilite la place du cœur et de la subjectivité dans les plus récentes théories neuroscientifiques de la conscience. Elles sont encore basées sur un postulat matérialiste, mais pour combien de temps ? Car alors même que des chercheurs associent subjectivité et vérité, la logique quantique* envahie la connaissance du monde visible à travers la biologie quantique. Cette logique quantique s’étend même jusqu’aux phénomènes cognitifs. Parallèlement, d’autres sciences cherchent aujourd’hui sérieusement l’origine de la matière dans l’invisible et énergie noire. Notre compréhension de ce qu’est notre univers et de ce que nous sommes évolue d’une façon renversante…

Mais ce n’est pas la compréhension de cette voix intérieure qui a fait la différence. Non. Ce qui fait la différence, c’est jusqu’où on ose incarner cette suggestion. Écouter sa subjectivité, sa conscience la plus aiguë, sa propre vérité c’est la mettre en œuvre dans ses constructions intellectuelles et dans ses actes, chacune à sa manière singulière. Qui intègre vraiment cette cohérence en accomplissant ses tâches ? Nous nous formons nous-mêmes par nos choix – ceux de nos gestes, de nos paroles – c’est notre dignité humaine.

Des actes, de l’artisanat ? Justement ! Cerise sur le gâteau : vous pouvez enregistrer les audio par vous-même. En le faisant, vous alignez votre voix interne et votre envie de reprendre l’avenir en main. Pas n’importe lequel, un devenir empli de joie durable, permettant de faire de nouvelles connexions cérébrales et ramenant de la vie ou même de la lumière pour ceux qui la recherche – quel que soit le contexte.

Les audio nous permettent aussi de quitter des habitudes d’appauvrissement de l’imagination. Ils nous entraînent à régénérer les habitudes d’action, de retrouver le plaisir d’aller de l’avant avec confiance dans ses propres aptitudes à créer un devenir vivifiant pour soi et ce qui nous entoure. Le confiance que l’oiseau place en ses ailes et non en la solidité matérielle de la branche.

Amæ. Notre application est disponible à compter de décembre 2021 ici. Méditations/ Présence/ Énergie/ Échauffement des aptitudes créatrices – et bien plus encore.

Texte d’audio seul (envoi courrier) : 35 € / 5 envois complets (envoi courrier) ou accès à vie en ligne : 132 €. Paiement possible en 10 fois 14€. 14 jours d’essai gratuit et tarif étudiant sur demande.

À compter du 1/12/2021 : Calendrier de l’avent (accès gratuit) : 25 jours, 25 fois 4 min pour se réjouir des multiples saveurs du don de vivre. Accès à un nouvel audio chaque jour 365 fois 5 min dans l’app. En l’utilisant, traversez une année réenchantée au quotidien et arrivez à Noël dans un état d’âme propre à célébrer la renaissance des forces radieuses de votre nature. Et cette année plus aisément peut-être, les illuminations des rues feront-elles écho à celle, inaltérable, de votre cœur.

NB Chacun étant libre de ses croyances, nos audios sont conçus en dehors de toute religion.

Envie d’en parler ? C’est par ici.

*La logique quantique reprend les principes de la mécanique quantique, c’est à dire du comportement de la matière au niveaux atomique et sub-atomique – des principes tels que la dualité onde-corpuscule de toutes les particules matérielles ou le fait que tout existe simultanément et que c’est le regard de l’observateur, ce à quoi il s’attend qui précipite ce qu’il voit parmi tous les possibilités à éclairer, à créer.

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